Histoire de vivre
Je ne sais presque rien de
toi
Si ce n’est que parfois tu
as froid
Qu’il existe dans ta vie
une voix
Qui te pousse au désarroi
Alors, parfois tu baisse
les bras
Tu te laisse aller, tu te
noies
Sana même savoir toujours
très bien pourquoi
Pour des questions qui
n’en finissent plus d’être posées
Pour des rêves et des
espoirs que l’homme ne cesse de violer
Pour une vie qu’il se
plaît à piétiner
Sans un remord, sans un
regret.
Pourquoi l’homme est-il
ainsi fait ?
Alors, parfois, tu ne peux
t’empêcher de pleurer.
Mais pleure, vas-y pleure
un bon coup
Laisse couler tout ce qui
doit couler.
Le cafard quand ça fout le
camp
Faut que ça fasse du
boucan.
Un jour, c’est l’homme qui
sera prisonnier
De sa tour de virilité, de
son royaume de fou !
Tu sais, tes larmes, c’est
la vie !
Regarde le bébé qui naît !
Écoute un peu son cri !
Écoute le maintenant
pleurer !
Il n’y a que les cœurs
fanés
Qui n’ont plus de larmes à
laisser couler.
Oh,bien sûr, cela lui fait
peut-être plaisir
Il n’y a encore peut-être
que cela qui puisse le faire jouir
Mais il n’est même plus un
homme, il n’est que honte
Il n’a plus rien en lui de
la vie, il n’est que tombe
Quand il se croit comique
Il n’est que cynique
De la pitié, je ne peux
même pas en avoir
Une goutte versée serait
une goutte gâchée.
Il parade, croit tout
savoir
Mais il ne sait que
paraître
Sana jamais être.
Ta vie, tu dois la
protéger
Tu ne dois pas le laisser
en disposer
Depuis quand suffit-il
d’aboyer
Pour pouvoir ainsi
régner ?
Car ta vie est riche
Ton cœur est riche
Riche d’une larme
Riche d’un sourire
D’une envie de partir
De baisser les armes
Riche de savoir encore
aimer
Riche de pouvoir encore,
peut-être, pardonner
Un jour, une rose renaîtra
de ce cœur calciné
Une rose aux pétales plus
soyeux.
Une rose au parfum plus
savoureux
Une rose à la robe plus
amoureuse
Une rose à l’épine plus
dangereuse
Oui un jour de ce cœur
calciné renaîtra une rose.
Si ce soir j’écris ces
mots,
Si ce soir, j’ose penser
tout haut
En oubliant la rythmique
Et la mathématique
poétique
Si ce soir je me mêle de
ce qui ne me regarde pas
Si ce soir je m’aventure
en un lieu que je ne connais pas
En bravant toutes les
règles de bonne conduite, tous les ligaments
Qui m’obligeaient à me
taire, c’est pour te dire tout simplement
Toi aussi tu as le droit
de sourire
Toi aussi tu as le droit
de vivre
Il existe d’autres mots
que fuir
Il existe d’autres
solutions que mourir
Alors bats toi
Bas toi…
J.Chasset
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